Dans le cadre des activités de l’INRAA, et comme acquis préliminaire du projet Socioéconomique CMARGAFE, relatif aux Ressources Génétiques Animales à Faible Effectif, une première unité d’élevage de la race Taadmit …
Dans le cadre des activités de l’INRAA, et comme acquis préliminaire du projet Socioéconomique CMARGAFE, relatif aux Ressources Génétiques Animales à Faible Effectif, une première unité d’élevage de la race Taadmit a été créée chez un éleveur privé. Cette opération a pour objectifs de Conserver et préserver cette race en voie d’extinction. Sachant que le nombre de femelles ne dépasse pas les 150 têtes en Algérie, et que le seul noyau existant à l’échelle Nationale se trouve à la station H’madena de Relizane.
La race Taadmit a vue le jour en 1922 après un croisement entre la race locale OuledDjellal et la race Mérinos par Monsieur TROUETTE dans la région de ‘Tadmit‘ située au Sud-Ouest de la wilaya de Djelfa.
Pour multiplier et diffuser cette race, des unités d’élevages privés sont prévues dans son berceau d’origine dans la wilaya de Djelfa. Le principe consiste à vendre par contrat un module de 10 brebis et 2 Béliers à des éleveurs désirant pratiquer un élevage en race pure en plus d’autres clauses à savoir l’identification des animaux et l’établissement d’un registre des enregistrements, principalement le suivi d’alimentation et de de la reproduction dans le but de tracer le Pédigrée (le Flook-book).
Un premier éleveur a signé le contrat le 29 Novembre 2020 au niveau de la Station de Recherche de l’INRAA de H’madna après acquisition d’un premier noyau de 20 brebis et deux béliers déplacés et installés dans son exploitation située dans la région d’ElBerine (Wilaya de Djelfa). D’autres éleveurs ont montré le même intéressement et leurs demandes sont en étude. Ceci permettra de créer un réseau d’éleveurs et une association dédiée à la race par la suite. Cette race est un patrimoine national qu’il faut préserver en raison de ses performantes zootechniques et sa rusticité.
Des résultats de recherche ont été produits par les instituts techniques et l’INRAA dans les domaines aussi diversifiés que l’obtention variétale des semences céréalières (ITGC), la production de plants de pomme …
Une revue des activités développées dans le domaine des semences et plants a permis de mettre en évidence l’existence de nombreux résultats de la recherche-développement étant donné que de nombreuses variétés ont été créées et figurent dans les catalogues officiels (céréales, pommes de terre, oliviers etc.). Toutefois, le processus de valorisation économique des outputs biologiques demeure faible.
Les pouvoirs publics ont intégré cette problématique, dès 2008, dans les stratégies de développement dans le cadre du programme prioritaire « Semences et Plants » dans sa composante « Semences Plants et Géniteurs ». Ce dernier vise à assurer une production plus importante de semences, plants et géniteurs certifiés d’une part, et conséquemment à garantir la base de la sécurité alimentaire et de la souveraineté nationale d’autre part. Ce programme vise à assurer un taux d’utilisation plus élevé des semences de qualité et à assurer une diversification de l’offre au niveau des coopératives de céréales (CCLS) et des pépiniéristes. La pérennité du système en a été assurée par son intégration dans un réseau de fermes pilotes dont la réhabilitation a été consacrée par la loi d’orientation agricole (Loi 08-16 du 3 août 2008 portant orientation agricole).
Crédit: Ferrah Ali
Des résultats de recherche ont été produits par les instituts techniques et l’INRAA dans les domaines aussi diversifiés que l’obtention variétale des semences céréalières (ITGC), la production de plants de pomme de terre in vitro (INRAA), la production de géniteurs ovins de qualité et de souche cunicole (ITELV), la sélection sanitaire et clonale des variétés des espèces fruitières pour la constitution des sources primaires (ITAFV). Toutefois, ces institutions restent confrontées à des contraintes objectives qui freinent le processus de valorisation économique des innovations dans le domaine des semences et plants. Un rapport, élaboré en 2011 par un groupe d’instituts et de centres de recherche, a permis de mettre en évidence les principales contraintes qui freinent le processus de valorisation de ces résultats de recherche à savoir : – La faiblesse de la visibilité de la demande sociale. – La déficience des interfaces de valorisation des résultats de la recherche. – La faiblesse du dispositif de création et de soutien aux PME et TPE. – L’inadéquation du système de financement des activités des entreprises impliquées dans les activités biologiques à haut risque. – La problématique de la réglementation et du cadre juridique. Des mécanismes en faveur de la valorisation des résultats de la recherche dans le domaine des semences, plants et géniteurs y sont proposés notamment en ce qui a trait aux cadres législatifs et juridiques, les aides publiques, la fiscalité, le financement et la politique d’appui à la création des PME .