• INRAA, 2 Rue Frères Oudek, Hacène Badi, El Harrach
  • May 31, 2023

L’ancrage d’un secteur aussi vital que celui de l’agriculture et de l’élevage repose sur son histoire. Monsieur Khiati nous livre un pan entier de l’agriculture algérienne postindépendance durant une période assez riche d’évènements qui ont marqué ce secteur, déployé sur un vaste territoire et une volonté humaine qui constitue le développement de notre pays. Comme le retrace l’auteur, des étapes et documents de statistiques à l’appui, la mutation actuelle que connaît l’agriculture algérienne succède à un long processus d’évolution dans la conduite de l’économie nationale dans sa globalité.


En effet, le secteur agricole recèle les seules ressources durables et renouvelables pour alimenter de façon régulière la population en biens alimentaires. Sa redynamisation constitue, dans une conjoncture économique nationale particulièrement favorable, un objectif capital vers lequel, tous les efforts de développement doivent tendre vers la satisfaction des besoins alimentaires de la population et la réduction du déficit de la balance commerciale alimentaire.


Cet ouvrage a pour finalité de présenter une synthèse des principales réformes agraires et politiques agricoles engagées en Algérie depuis le recouvrement de la souveraineté nationale en 1962 et de décrire d’une façon sommaire, parfois détaillée, les caractéristiques principales du point de vue utilisation des espaces agricoles, du foncier agricole, de l’encadrement et le mode d’appui et d’assistance technique, du financement et les performances enregistrées dans le cadre de ces réformes.


L’auteur nous interpelle à plus d’un titre et son œuvre constitue une référence à partir de ce qu’il décrit et ce à quoi nous devons penser sur ce qui reste à faire. C’est-à-dire aussi de quelle manière l’entreprise agricole à l’aube de ce 21e siècle doit occuper la place qu’il lui faut dans l’économie du pays.

Dr. Rachid El Bouyahiaoui
Directeur de l’INRAA

7 thoughts on “L’Agriculture algérienne (1962-2012) par Mohamed Khiati

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